Et si c'était à refaire - Camino

Aller au contenu

Menu principal :

Trajet > 2008
Et si c’était à refaire
 
Non, je ne regrette rien et je le ferai certainement encore une fois.
D’emblée, j’ai souligné que cette première étape du Camino serait une étape pilote au courant de laquelle :
·         deux collègues de travail devront faire la preuve de pouvoir vivre ensemble pendant un certain temps ;
·         notre condition physique et psychique ne doit pas nous jouer un mauvais tour ;
·         nos ânes doivent être d’accord pour porter nos affaires, de nous suivre et leur santé doit également être au beau fixe.
Vous aurez compris que nous sommes prêts à poursuivre notre rêve pour une deuxième étape qui, si tout se passe bien, nous amènera jusqu’à Vézelay.
D’un point de vue météorologique, nous avons été épargnés par des périodes prolongées de mauvais temps – bien au contraire, il faisait presque trop chaud. Une chaleur de trente et un degrés vous oblige de reprogrammer votre progression, surtout si elle s’installe brutalement après  une longue période de températures plutôt basses. C’est ainsi que nous sommes partis après une grasse matinée pour nous arrêter très tôt l’après-midi et reprendre le chemin  après une pause prolongée.
Partir en mai était une sage décision compte tenu des départements que nous avons parcourus. Plus nous progresserons vers le sud, plus nous partirons tôt dans l’année sans cependant sous-estimer les montagnes à franchir – mais d’ici les montagnes et le temps annuellement disponible, il nous reste quelques années devant nous.
Pour ce qui est de l’équipement, Daniel et moi avons à plusieurs reprises constaté en cours de route que nous avions à notre disposition le luxe du randonneur. Merci à Henry et Basile d’avoir porté tout cet équipement et je vous promets pour l’année prochaine de réduire la charge d’un quart. Même en réduisant la charge, nous pourrons toujours fonctionner plus indépendamment que le pèlerin avec son sac à dos. Si le pèlerin avec son sac à dos a l’avantage de prendre le chemin que bon lui semble, nous sommes contraints de consulter la carte au préalable pour trouver des passages empruntables avec des ânes. Contrairement au porteur de sac à dos, nous pouvons emporter du bagage, qui permet une très grande autonomie. Ainsi nous ne sommes pas forcément obligés de trouver coûte que coûte un toit pour la nuit puisque, au pire, nous pouvons dresser la tente au coin d’une forêt ou ailleurs. D’autre part, notre ravitaillement est de minimum quatre jours. Contrairement au pèlerin avec son sac à dos, nous n’avons pas la même liberté avec nos bourricots qui ne peuvent pas passer n’importe où. Un centre ville pour passer la nuit peut être rayé du trajet, à moins que nous ne devions tomber sur un espace vert privatif avec l’autorisation d’y laisser brouter les ânes.
Le plus surprenant pour moi a été sans doute la chaleur humaine que nous avons rencontrée en cours de route. Je n’aurais jamais imaginé que tel pourrait être le cas à deux heures de route de chez moi. Je ne veux pas nier qu’elle existe également chez nous. Notre journalier sédentaire ne nous permet probablement pas d’aller à sa recherche. Je suis intimement convaincu que nous allons retrouver cette chaleur humaine au courant de la deuxième étape mais, à force de progresser sur le Camino, nous passerons du chemin rural du pèlerin sur la départementale pour tomber sur la nationale du pèlerinage. Plus grand sera le nombre de pèlerins, plus abondante sera l’offre de services et plus le Camino s’industrialisera. Nous la rencontrerons, je l’espère du moins, dans ce cas plutôt du côté rencontre avec le pèlerin. Comme nous avons néanmoins fait une bonne expérience près du privé, nous comptons fort sur nos bourricots pour nous ouvrir des portes privées au lieu de devoir recourir à des gîtes surpeuplés.
Le rêve et le hasard sont deux choses qui m’ont profondément marqué cette année. Si je suis parti sur le Camino, j’ai pu réaliser un vieux rêve. Il était peut-être enfantin, voire hautain de ma part, de croire que je me baladerais ainsi tout seul en portant ce rêve devant moi. Combien de personnes avons-nous rencontrées qui nous ont ouvertement parlé de leurs rêves à eux, qui nous enviaient probablement de partir à leur place. Rêve encore de cette jeune universitaire de partir à l’étranger,  de cet homme qui nous a apporté du pain, rêvant de partir mais n’osait pas le faire tout seul – comme nous quoi ou encore le rêve de dame qui possède déjà le bâton du pèlerin qui se trouve dans le salon. Puis, le hasard vis-à-vis duquel je commence à avoir de sérieux doutes : comment se fait-il que nous aurons rencontré un homme dont un proche est mort il y a quelques semaines, dans un endroit que nous avons parcouru et montré sur une photo prise au passage ? Comment se fait-il que nous ayons raté un chemin et que, au moment de consulter la carte pour revenir sur notre route, une femme passe juste à ce moment et offre l’hospitalité ? Puis cette fermière qui, au moment de mettre le tampon sur le Credential, voit qu’une de ses copines l’a signé deux jours auparavant. Et encore cet homme qui coupait le gazon devant sa porte et qui nous offrent l’hospitalité se révèle être le beau-frère de celui qui nous avait offert le pain.
Pendant les jours ouvrables, je lis le journal tous les matins au moment où je prends le petit déjeuner. Pour aller au bureau, j’écoute la radio ou un CD; au bureau, un nombre non négligeable d’emails m’attendent et le flux des infos et autres est abondant. En fin de journée, un passage sur le Net et un tour de télécommande sur la TV. Bonjour le Camino qui, d’un coup, me met à l’abri de tous ces mécanismes de recherche et d’échange d’informations, et je ne l’ai pas regretté. Comme le disait Daniel, en cours de route : si nous ressentons le besoin d’infos nous pouvons toujours acheter un journal. Heureusement que ce besoin ne s’est pas fait sentir parce que les points de vente de journaux étaient à la hauteur du nombre de boulangeries et d’épiceries, c.-à-d. presque inexistants.
A force de nous adapter au rythme des ânes, nous nous sommes déplacés à une vitesse telle que celui qui aurait voulu nous rattraper aurait pu le faire facilement. Depuis le jour où nous avons rencontré cette femme aux béquilles qui ne pouvait presque plus marcher qui nous demandait de patienter un petit moment pour caresser les ânes, j’ai commencé intuitivement à observer les vieilles personnes qui n’attendaient qu’on s’arrête un petit peu pour leur adresser la parole. C’est probablement dans ce sens qu’il faudra comprendre l’accueil à Trondes par ces mémères en train de discuter, qui nous disaient en nous voyant arriver à leur hauteur : « On vous attendait. » Je n’ai jamais éprouvé de difficulté pour aller à la rencontre de personnes que je ne connais pas pour leur demander un renseignement. Cette première étape du Camino n’a que confirmé ce besoin de rencontrer des personnes, mais au-delà apporte une nouvelle dimension, dans la mesure où la simple demande se transforme très vite en un vrai échange. Pour m’exprimer dans mon langage professionnel, la question-réponse cède la place au win-win.
En termes de préparation physique, je ne ferai pas moins et certainement pas plus. Notre moyenne de déplacement par jour de vingt kilomètres – autrement dit un demi-marathon – peut paraître beaucoup. A force de marcher et de se chausser convenablement, vingt kilomètres sont une distance que l’on peut parcourir sans problème. Je la déconseillerais néanmoins à celui qui pense pouvoir partir en baskets et se lancer dans l’aventure sans préparation aucune.
En cours de route, on nous a offert d’innombrables cadeaux, à commencer bien entendu par l’hospitalité pour nous et les bourricots. Loin d’être assoiffés grâce aux gourdes que nous emportions avec nous, on nous a néanmoins présenté presque tous les soirs ou une bouteille de bière ou un verre de vin. Sans oublier les biscuits, les œufs en passant par une bouteille de mirabelle. D’une manière générale, nous avons été bien ravitaillés à gauche et à droite un super petit déjeuner, une baguette, le café ambulant dans un pré, des petits gâteaux et pour finir par un repas complet en soirée.
L’intérêt pour le Camino est ininterrompu et j’ai pu m’en rendre compte de retour à domicile. Outre ma famille, mon entourage direct m’a bien entendu interrogé sur ce que j’ai vécu en cours de route. Mon deuxième voisin, un retraité anglais est plein d’admiration et m’a posé à deux reprises la question : « And you did that mystic way? »  Et puis ces ouï-dire : quelqu’un d’autre m’a fait savoir qu’il aurait entendu que je partirais deux années pour faire un pèlerinage.
Outre l’article paru dans l’Est Républicain, une journaliste locale a écrit un superbe texte dans le plus grand quotidien local, que je reprends à la fin de cet ouvrage. J’ai été informé que notre passage dans la vallée de la Meuse a fait l’objet d’un article dans un bulletin paroissial – cet article figure également en annexe. Le 6 juillet, j’ai assisté avec notre association asiniene à la foire agricole d’Ettelbrück. Plusieurs personnes qui avaient lu l’article dans le quotidien ont bien entendu voulu en savoir plus. Très intéressante a été néanmoins la discussion qu’a eue une femme avec son mari alors que le couple se trouvait devant le box, dans lequel Henry et Basile appréciaient recevoir les câlins des visiteurs. « Je te jure disait-elle, c’est Henry dont la photo se trouvait dans le journal. « 
Voici l’article paru le 14 juin au Luxemburger Wort
Der Jakobsweg – der schon im Mittelalter zu einer der  Hauptpilgerrouten der Christenheit gehörte – erfreut sich einer nicht abreißenden Beliebtheit. Und wenn die eigentliche
Art des Pilgerns das Wandern zu Fuß ist, so hat auch die Wallfahrt zu Pferd oder mit dem robusteren Esel (oft) als Packtier seine Anhänger, die damit an alte Traditionen anknüpfen: Man bediente sich der Tiere meistens bei Bergstrecken und manche Abteien verliehen sogar diese Monturen.
 
Eine solche Pilgerfahrt hat Roland Bisenius aus Gosseldingen mit seinem Arbeitskollegen Daniel Bourone in diesem Jahr an Pfingsten unternommen. Begleitet wurden sie von zwei Eseln, Basile und Henry, und gemeinsam haben sie 200 Kilometer zwischen Ars-sur- Moselle und Forges Sainte-Marie zurückgelegt.
 
Seit langer Zeit hegte Roland Bisenius den Wunsch, nach Compostela zu pilgern, aber erst vor einem Jahr beschlossen er und sein Kollege Daniel Bourone, diese Reise tatsächlich anzutreten. Die zwei Esel, Basile und Henry, besaß Roland Bisenius schon damals – und auch Erfahrung im Umgang mit Eseln. Es galt dennoch, sich auf diese Wanderschaft vorzubereiten, auch um über die nötige Kondition zu verfügen. So wurden schon im Vorfeld ausgedehnte Spaziergänge mit den Eseln unternommen.
 
An Pfingsten in diesem Jahr war es nun so weit: Alle vier traten die zehntägige Reise, bei der fast ausschließlich gutes Wetter herrschte, an. Im Schnitt haben die vier Reisenden 20 Kilometer am Tag zurückgelegt und sind dabei sieben Stunden gelaufen, wobei eselstaugliche Strecken ausgesucht wurden, und man sich nicht unbedingt an den ausgewiesenen Pilgerweg hielt
 
„Eselstage“
 
Basile und Henry haben sich wacker gehalten und kamen ihren Begleitern entgegen: Sie trotteten zuweilen leinenlos daher und haben sich dennoch einige ihrer Schritte vor der Ausführung wohl
überlegt: Manch schwierigen Bahnübergang haben sie z. B. zunächst argwöhnisch in Augenschein genommen, bevor sie sich
zum Überqueren entschlossen – bei der ihnen nachgesagten Sturheit scheint es sich wohl eher um Vorsicht zu handeln. Viel Sympathie ist ihnen und auch ihren menschlichen Begleitern entgegengebracht worden, insbesondere seitens der Kinder. Und dank einer Dorfbewohnerin, die die Pilger aufgenommen hatte, kam der Esel Henry bei dieser Reise auf den Geschmack von „Tic Tacs“, die er als besonderen Leckerbissen zu schätzen lernte. Überall wurden die Reisenden freundlich aufgenommen, und kamen oft in den Genuss einer großzügigen Gastfreundschaft, obwohl sie auf ihrem Weg durch die „France profonde“ sehr oft mit der wahrnehmbaren Armut und der Landflucht in Berührung kamen.
 
Spiritualität nicht ausgeschlossen
 
Pilgerfahrten hat es schon zu allen Zeiten und in fast allen Kulturen gegeben. Aber im Mittelalter hat diese „Volksfrömmigkeit“ in Europa eine besonders wichtige Entwicklung erfahren. An Fernwallfahrten nahm allerdings meist
nur der männliche Teil der Bevölkerung teil. Roland Bisenius hat
seine Pilgerfahrt nicht primär aus spirituellen Motiven unternommen, dennoch schließt er nicht aus, das sich im Laufe der Jahre, bis sie in Compostela angekommen sein werden, solche Empfindungen einstellen könnten. Beide Pilger haben denn auch, als sie in einer Kirche Kerzen angezündeten, die Bedeutung ihrer Geste offen gelassen.
 
„Les mémoires d'un âne“
 
Verschiedene Compostela-Pilger, die mit ihren Eseln unterwegs
waren, haben ihre oft urkomischen Reisememoiren veröffentlicht,
so Jacques Clouteau in seinem (Kult-)Buch „Il est un beau chemin semé d'épines et d'étoiles“, in dem er buchstäblich seinen
Esel Ferdinand zu Wort kommen lässt. Oder auch Tim Moore hat
seine Erlebnisse auf der mit dem Esel Shinto unternommenen Pilgerfahrt in seinem Buch „Spanish Steps: Travels With My Donkey“ festgehalten. Auch Roland Bisenius hat beschlossen, seine Erinnerungen schriftlich festzuhalten. Und er schreibt schon an seinem Buch, das bald erscheinen wird, über die erste seiner Etappen auf Weg nach Compostela.
Une autre trace de notre première étape se trouve dans le bulletin paroissial, juillet, 2008 Echos des deux Vallées Sainte-Florentin et Sainte-Jeanne-d’Arc :
 
En route pour Saint-Jacques de Compostelle
Le pèlerinage de Saint-Jacques de Compostelle est l’un des plus fréquentés de la chrétienté occidentale. Saint Jacques le Majeur était un des douze apôtres, fils de Zébédée et frère de Jean l’Evangéliste. Il est vénéré à Compostelle. Le pèlerinage prit de l’ampleur à partir du XIe siècle avec la Reconquista qui permit aux chrétiens de reconquérir les territoires occupés par les Arabes en Espagne.
Deux amis, Daniel et Roland, demeurant au Luxembourg, ont décidé de faire la route de Saint-Jacques de Compostelle au début du mois de Mai 2008. Partis d’Ars-sur-Moselle (54) le 1er Mai, ont parcouru 191 kilomètres pendant dix jours, pour terminer leur périple de cette année aux Forges Sainte-Marie (52), le 10 Mai. Ils sont accompagnés de Basile et Henry, deux ânes, respectivement âgés de 13 et 7 ans, qui leur servent de porte-bagages. Beaucoup d’entre nous se souviendront de leur passage, car ils ont traversé nos deux paroisses en passant par Saint-Germain-sur-Meuse puis Rigny-la-Salle, Rigny-Saint-Martin et Chalaines où ils ont campé dans la prairie pour y passer la nuit. Une personne de Chalaines les a guidés afin de visiter Vaucouleurs. Le lendemain, par une forte chaleur, ils ont repris la route pour Sepvigny, Champougny, Maxey sur-Vaise et Amanty où ils ont dormi chez l’habitant. Amanty fut l’endroit où ils ont trouvé la seule référence à Saint-Jacques de Compostelle, c’est-à-dire une coquille Saint-Jacques sculptée sur la croix à droite du lavoir. Le lendemain matin, ils se sont arrêtés sur le marché de Gondrecourt où un petit ravitaillement était nécessaire. La présence de leurs ânes a enchanté petits et grands et a engendré des échanges chaleureux. Puis, direction Horville, Luméville et Chassey-Beaupré où ils ont pu camper à nouveau. Le lendemain, ce fut le dernier jour de marche.
Ces deux hommes témoignent de leur désir de partir pour faire la route de St-Jacques de Compostelle : « Cela permet de prendre du recul, de faire le point, c’est un acte de foi, une influence mystique du chemin, un challenge personnel. » Durant leur périple, ils ont rencontré la fatigue, le doute, la tristesse, la misère, la pauvreté, le chômage mais aussi la beauté, la chaleur humaine, la joie, le sourire, l’espérance, le rêve…
En témoignage, ils nous disent : « Chacun fait son chemin, partez et vous découvrirez le vôtre. »
Véronique
Oui, les ânes se portent à merveille. Combien de fois on m’a déjà posé cette question – et les ânes comment se portent-ils ? Ont-il bien récupéré – n’étaient-ils pas trop fatigués ! A part la grosse bouffe au retour dans leur restaurant du coin où l’herbe avait abondamment poussé pendant leur absence, ils font comme toujours – brouter, dormir, brouter, dormir et jouer, bien entendu. Depuis notre retour, nous avons fait deux randonnées, l’une d’une journée et l’autre un week-end prolongé. Forts de leur expérience du Camino, les bourricots ont monté sans problème un passage d’une centaine d’escaliers, laissant entre  les sacoches et les arbres et autres protections à peine 5 centimètres. Le passage sur des ponts construits avec des planches, à travers lesquelles on voit l’eau se jeter dans le ravin, ne leur pose plus de problèmes. Vous voyez – Henry et Basile ne déçoivent pas.
Si cette première étape a été riche en contacts et expériences qui restent dans la mémoire, je garderai d’elle certainement un petit trésor que je viens de recevoir sous forme d’une lettre manuscrite. Trésor certainement, parce que la culture de l’échange se fait aujourd’hui plutôt par email. Formidable suite de la rencontre d’un jour comme je les aime. Voici quelques extraits parce que c’est tellement beau : « Bonjour c’est moi ….  donc j’ai pensé à vous ….. on a parlé de vous ….. je me souviendrai longtemps de votre passage à ….. très bon souvenirs et meilleures pensées. »
Ce contact est une autre pièce du puzzle du Camino et je vous souhaite vraiment de rencontrer des gens pareils.
Un petit mot encore à l’adresse de certains collègues qui n’y croyaient pas trop que nous y arriverions. « Je vous verrais bien » était la phrase préférée qu’on nous citait. Les ânes en nous visant plus que nos fidèles compagnons était une autre version – j’espère au moins qu’ils n’ont pas réellement voulu insulter nos bourricots. Désolé les potes – nous avons apprécié cette première partie du Camino et tous les deux de retour au boulot, vous avez pu constater qu’on est encore sains et saufs, quoique j’aie un peu changé – du moins je le pense. 
 
Retourner au contenu | Retourner au menu